LE TRACT DU CEPA
"CHOMEURS ET PRECAIRES EN ACTION"
travailler ou chômer
pour toujours plus de précarité

Les pratiques des entreprises et de l'Etat ont toujours été la rentabilité financière. L'actuelle mondialisation économique est donc de systématiser les profits à courts termes au détriment des populations du Sud hier, du Nord aujourd'hui. Les pressions exercées contre les chômeurs et précaires (soit 20% de la population globale) sont directement destinées à développer l'exploitation des salarié-es = Diminution des salaires, remise en cause du SMIC, dégradation des conditions de travail, augmentation des accidents du travail, cadences inhumaines, rotation accélérée du personnel, violation permanente des droits.

Alors que la misère s'accroit, les profits des patrons (privés et publics) nous explosent à la gueule ! Parce que le chômage ne concerne pas que les chômeurs-euses, nous devons nous unir contre cette logique prédatrice qui nous divise.

Les pauvres coûtent-ils cher ?

Evidemment au vu des mesures prises par le patronat et l'UNEDIC, le chômage coûte encore trop :

baisse des AFR

dégressivité des indemnités de chômage

diminution des fonds sociaux

partage des 13 Milliards des excédents UNEDIC en 97 avec le patronat.

De moins en moins au vu des 45% de chômeurs qui coutent moins de 3000 F.

Rien au vu des 650 000 jeunes de moins de 25 ans.

Contre la charité, reconstruisons nos droits.

Assez de cette pAupérisation imposée par la logique du toujours plus de profits!

Assez de mensonges sur le coût du chômage !

Assez de cette suspicion qui pèse sur les immigré-es, les femmes,

désignées comme boucs-émissaires !

Assez de cette suspicion d'incompétence, de fEIGNantise, qui stigmatise

7 Millions de chômeurs-euses et précaires !

De la défensive à l'offensive

Le CEPA, les Chômeurs et Précaires En Action vous invitent tous et toutes à se joindre à eux pour porter solidairement ces revendications. Le pouvoir relègue aujourd'hui aux organisations caritatives, le soin de gérer la misère.

Nous revendiquons :

Arrêt de la dégressivité des allocations chômage

Relèvement des minimas sociaux pour tous et toutes à partir de 16 ans A HAUTEUR DU SMIG !

Droit à la formation avec un revenu décent !

Liberté de refuser tout travail ou formation ne correspondant pas à sa qualification ou

nuisant à son épanouissement

32 H tout de suite sans diminution de salaires dans tous les secteurs, sans flexibilité

ni annualisation du temps de travail afin d'améliorer la qualité de vie des salariÉ-es

Surtaxation de toutes heures supplémentaires effectuées !

Simplification des démarches permettant de bénéficier de nos droits

Droit à l'obtention de toutes informations

Droit au logement, à la santé, libre accès à la culture pour tous et toutes

(les Rmistes sont aujourd'hui interdits en facs...), et A LA GRATUITÉ DES transports.

Représentativité dans toutes les structures où se décide le sort des chômeurs-euses.

Nous demandons l'application immédiate de ces revendications ! Nous appelons à un large débat et à une mobilisation offensive avec toutes les personnes se sentant concernées par le chômage et l'exploitation du travail

LE CEPA- Chômeurs et Précaires En Action

c/o Canal Sud 40, Rue Alfred Duméril 31400 Toulouse.

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