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Le Collectif d'aide aux manifestants interpellés (CAMI) s'est créé
en
décembre 1995 suite à la répression qui frappe les
manifestations de
novembre-décembre. Le CAMI estime qu'il n'est pas acceptable que
les
acteurs des mouvements sociaux subissent isolément la répression
de l'Etat
et ses conséquences matérielles et financières. Le
CAMI soutient donc les
personnes qui sont criminalisées dans le cadre d'une action collective
(manifestation, occupation...).
Que ce soit lors des manifestations de novembre-décembre
1995, lors de la lutte des sans-papiers ou pendant celle
des chômeurs, une cinquantaine de personnes mises en examen ont ainsi
bénéficié du soutien du CAMI.
Le 12 juin, après l'occupation d'une zone d'attente pour étrangers
sans-papiers à Gare du Nord, cinq autres manifestants sont mis en
examen.
Le premier est inculpé "d'outrage" (date de procès
non fixée), le second de
"rebellion, outrage et dégradation de véhicules"
(procès prévu le 16
septembre) et les trois autres de "violence en réunion",
"dégradation" ou
"vol". Rappelons que cette occupation a fait l'objet d'une violente
répression de la part des forces de l'ordre : 70 personnes avaient
été
interpellées et des dizaines d'entre-elles matraquées.
Face à cette multiplication des procès, le CAMI en appelle
à une solidarité
financière massive afin de couvrir les frais d'huissiers (pour chaque
témoignage en faveur de l'inculpé) et d'indemniser les avocats.
Si vous souhaitez participer à la solidarité
financière, libellez vos
chèques à l'ordre de "IVA" et envoyez-les à
l'adresse suivante :
CAMI c/o Reflex
21 ter rue Voltaire
75011 Paris