Une prime d'urgence de 5 000 F
pour toutes et tous sans cas par
cas,
Le relèvement de tous les
minima sociaux de 1 500 F,
Un revenu décent pour toutes et toutes
y compris les moins de 25 ans
La non dégressivité
des droits
et la remise à plat du système d'assurance chômage
La réduction massive du
temps de travail au service de la création massive d'emplois et du
mieux être de tous et toutes,
donc sans précarité, sans annualisation, ni perte de salaire
Le droit à intervenir et à être représentés
partout où se décide notre sort
Qui sème la misère récolte
la colère
Le Premier Ministre et son gouvernement n'ont toujours répondu à
aucune de nos attentes. Ils ont débloqués quelques faibles
moyens, sans commune mesure avec l'ampleur des besoins des près de
10 millions de personnes concernées, en nous expliquant toutes les»
bonnes raisons» (le réalisme économique) pour lesquelles
ils ne pouvaient satisfaire à nos exigences.
Il n'est pas possible de continuer comme avant, en donnant quelques miettes,
nous ne pouvons nous en satisfaire. Les parents sont licenciés, les
enfants sacrifiés, la jeunesse est sans avenir et des générations
entières n'ont connu que chômage et précarité.
L'accès aux soins, au logement, à la culture, à l'éducation,
à la formation ne sont pas garantis à tous.
Les riches de plus en plus riches,
les pauvres de plus en plus pauvres...
Nous sommes conscients, en nous adressant aux responsables politiques, qu'une
grande part de la réponse à nos questions est concentrée
dans les mains des financiers. Il est intolérable que nous continuions
à faire les frais d'un monde où la bourse monte avec les chiffres
du chômage et de la misère, et où la mondialisation
de l'économie ne profite qu'aux marchés financiers, où
les richesses sont concentrées de manière scabndaleuse dazns
les mains de quelsues uns, alors que l'immenses majorité de la population
plonge dans la misère.
Nous ne pouvons nous satisfaire des 35h, telles qu'envisagées par
le gouvernement, qui ne réglerait rien, sinon augmenter la précarité.Nous
sommes en fin de patience, quand les coupures EDF, les saisies et les expulsions
continuent, quand des séropositifs vivent avec 2200F mois, qu'on
a moins de 25 ans et qu'on 0 F de revenu, quand on subit quotidiennement
les galère du RMI, desAssedic ou de l'intérim, qu'on est à
la rue..
On a nous privé de tout, sauf de la possibilité de lutter
Tous et toutes ensemble, continuons l'action !
Toutes les familles sont touchées par le chômage, avec ou sans
travail, avec ou sans papiers, avec ou sans logement, sans santé...
c'est dans l'unité de tous ceux et celles touchées par le
chômage et la précarité, que nous pourrons nous en sortir.
Ensemble, nous demandons que d'urgence soit prises en comptes nos revendications.Nous
avons pris en main démocratiquement notre lutte et à travers
elle, notre avenir. Nous nous organisons en Corrdination régionale,
et ferons une manifestation nationale à Paris le 7 Mars 97. En Allemagne,
Belgique, Italie...suivant l'exemple français, les chômeurs
se prennent en main. D'ici là nous appellons à la mobilisation
générale de toute la population, ainsi que des associations,
syndicats, organisations, pour préparer des initiatives contre le
chômage et la précarité (actions, manifestations, grèves,
débats rencontres, concerts...), sur la base des revendications des
chômeurs et des précaires, dans les quartiers, les entreprises,
les ANPE, les lycées et les facs.
ASSEMBLEE GENERALE DES CHOMEURS
ET PRECAIRES EN LUTTE
Permanences téléphoniques de 9h à 17h :05 61 50 41
72 - De 12 à14h : 05 61 53 36 95
ASSEMBLEE GENERALE DES CHOMEURS-EUSES
ET PRECAIRES EN LUTTE
MONTRONS NOTRE FORCE
Nous nous sommes battus :
Ces dernières semaines, les Assemblées Générales
de Chômeurs et Précaires en lutte, et les associations, ont
multiplié quotidiennement les actions : occupation de l'AFPA (droit
à la formation) de l'EDF (arrêt des coupures) occupation de
la CAF et interpellation de ses dirigeants nationaux et départementaux
présents (annulation des dettes, arrêt de la délation
des allocataires), intervention au Conseil Général, rassemblements
à la Préfecture, occupation du CCAS d'Empalot., de l'Union
Régionale Patronale, du Salon de l'Investissement, interpellations
de Mme Join-Lambert, manifestations de rue... A chaque fois, nous avons
demandé ce qu'ils comptaient donner aux chômeurs dans le cadre
de la prime d'urgence et avons porté nos exigences du droit à
une vie décente et digne.
POUR LA PRIME D'URGENCE :
Nous avons obtenu :
- 21 M.F. débloqué parle gouvernement (dans le cadre du Milliard)
- 3 M.F. débloqué par le Conseil Général
- 1.7 M.F. débloqué par la CAF
SOIT POUR LE DEPARTEMENT UN TOTAL DE 25.7MF POUR L'ANNEE ! C''EST TOTALEMENT
INSUFFISANT.
On a voulu nous diviser en imposant un formulaire contraignant, renvoyant
sur son Assistante Sociale, perdurant la charité, ce que ces dernières
chargées du Fonds Social d'Urgence elles-mêmes refusent en
nous soutenant.
En remplissant les formulaires uniques simplifiés et en les déposant
collectivement, nous refusons le cas par cas. Nous (chômeurs, précaires,
et toutes personnes en difficulté), exigeons une prime d'urgence
de 5000F pour tous et toutes. Nous continuons à centraliser les formulaires
uniques et à les déposer collectivement. Le gouvernement,
les collectivités locales (Mairie, Conseil Régional, Général...)et
organismes (Assedic) doivent mettre la main au panier. Ce fric est à
nous, prenons le !
POUR L'ARRET DES COUPURES
Après 2 occupations d'EDF, la direction régionale a promis
l'arrêt des coupures d'énergies pour les personnes en situation
précaire, au cas par cas, en lien avec les services sociaux (FSE
Fond Secours Energie). La direction a refusé de nous rencontrer,
mais elle a rencontré les autres associations AC et CGT. Elle avait
déjà promis tout cela après une première occupation
(le 13/01), elle est revenu sur sa parôle, nous avons du y revenir
à 100. Aujourd'hui, rien ne nous garanti qu'elle tiendra parôle.
Il reste encore à rebrancher les gens coupé, à refuser
le cas par cas et à obtenir des engagements écrits. Ce mouvement
nous a appris à nous méfier de leurs parôles.
POUR L'ANNULATION DES DETTES, l'arrêt
des saisies
A la CAF et ailleurs, nous avons demandé l'annulation des dettes
des chômeurs et des précaires. Source d'étranglement
quotidien, elles nous maintiennent, même quand on bosse (saisies sur
salaire...), dans un système pervers. Les huissiers et leurs saisies
viennent racketer le peu qu'il reste. Ce n'est plus possible que çà
continue comme çà !
Tous ensemble, il est possible de gagner des droits quotidiens. Dans certains
départements, le mouvement des chômeurs et précaires
a fait arrêter les saisies, ont imposé un moratoire du Trésor
Public sur les dettes des chômeurs, ont gagné l'arrêt
des coupures. Nous aussi prenons nous en main. Organisons nous contre les
saisies, les expulsions, les coupures EDF, tout ce qui fait notre quotidien.