Voici un appel lancé depuis hier (5 Octobre.), par la commission sécurité du collectif plus jamais ça ni ici ni ailleurs voila, le texte que nous diffusons actuellement sur toulouse,pour des infos complémentaire voir le site abri.org/truc
Toulousaines ! Toulousains !
Treize jours après l¹explosion, à Toulouse, les installations de la zone chimique sud sont toujours fragilisées. Les risques de sur-accidents sont toujours présents (explosion, catastrophes chimiques, climatiques, aériennes, malveillanceŠ) des produits dangereux sont toujours là. La situation, en ce qui concerne les risques encourus par la population (habitants, secours, salariésŠ) est pire qu¹avant l¹accident. Le jeudi 27, la dilution du Nitrate d¹ammonium en solution stable a enfin commencé ! Une fuite importante d¹ammoniac a eu lieu la même nuit. Le 28, le plan particulier d¹intervention a été levé. Les autorités ont pris la décision d¹évacuer une partie des produits durant le week-end en hypothéquant sur la présence d¹un plus faible nombre de toulousain(e)s. Au regard de la situation : La commission sécurité et environnement du collectif, considère qu¹il est urgent de prévenir la population (par voies d¹affiches, de tracts, de communiqués dans les médiasŠ), des risques encourus et de l¹irresponsabilité des pouvoirs publics. Les risques concernant les transferts de produits dangereux envisagés les jours à venir sont tels qu¹aucune décision ne doit être prise sans la transparence que nous revendiquons. Le phosgène, le plus haut risque pour la population de l¹agglomération et la vallée de la Garonne doit être neutralisé en priorité. Nous exigeons : Une mise en place de mesures immédiates de protection de la population face aux risques de sur-accident (confinement, masques à gaz, plan d¹évacuation, etc.) La transparence auprès de la population sur toute l¹évolution des opérations concernant le site ainsi que l¹échéancier sur le déplacement des produits et leur destination. Le contrôle indépendant du site par le collectif (visite et prélèvements). L¹engagement écrit des responsables de structures accueillant du public (écoles, hôpitaux, maison de retraite, entreprisesŠ) que la sécurité des personnes est assurée dans leurs établissements (moyens individuels de protections et possibilité de confinement sûr) L¹arrêt du survol du site par les avions. La décision de démantèlement de toutes les usines à hauts risques (relevant de la directive Sévéso) dans des zones habitées et particulièrement la totalité du site chimique de Toulouse sud.
Collectif « Plus jamais ça, ni ici, ni ailleurs » Communiqué du 3 octobre 2001
affiches diffusées par infosuds à la manif cliquez pour les voir en grand
PLUS
JAMAIS CA
NI ICI NI AILLEURS
CES
ANTI-TERRORISTES QUI NOUS TERRORISENT
Un bilan toulousain 05/10/01
Depuis l'explosion de l'usine chimique AZF de Toulouse, la population s'aperçoit que les industriels ont généralisé l'insécurité des agglomérations, avec la complicité des préfectures et des mairies qui entourent ces sites dangereux de quartiers populaires. Avant d'aller pourchasser les "barbus", on ferait mieux de s'occuper de nos terroristes encravatés qui nous "protègent"...
Un
nouveau reportage photo inédit de François Rivière 2/10/01
Photos à l'intérieur du site pétrochimique
d'AZF de Toulouse,
24
heures aprés l'explosion.
Photos inédites de François Riviére
TOTAL, NOUS
NE VIENDRONS PAS CHEZ TOI PAR HASARD (chanson rebelle)