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denieres modifes :18/03/2001
SAINTE ALLIANCE AU SEIN DU GOUVERNEMENT ISRAELIEN POUR MENER LA GUERRRE TOTALE AU PEUPLE PALESTINIEN
DOSSIER PALESTINE
TERREUR D ETAT(s) AU PAYS BASQUE
INFORMEZ VOUS SUR LES MENACES PESANT SUR LA LIBERTE D'EXPRESSION (IRIS)
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Vous
trouverez ici nos commentaires de lendemains d'élections ainsi
que le texte d'édito pré-électoral
19/03/2001 : LA PATEE POUR LA GAUCHE PLURIELLE
15/03/2001 MUNICIPALES ET CANTONNNALES :
LES ABSTENTIONNISTES
1 er PARTI FRANçAIS
La confiance ? Quand 32 % des votants (étant exclus tous les non-inscrits, immigré-es et /ou isssus de l'immigration, résidents étrangers, prisonniers et ex-prisonniers (....liste non ehaustive...) ont refusé de cautionner un système, qui élection après élection, les rejette chaque jour un peu plus. La patée prise par les Sinistres vedettes du gouvernement (Guigou, Gayssot, Voynet...) ne peut qu'accréditer l'idée d'un vote sanction à l'encontre d'une gauche plurielle, qui à défaut de politique populaire, en a trop fait dans le nombrilisme autosatisfaisant.
Motivées ou Ya plein d'arrangements ?
A Toulouse, le bon score réalisé par Motivées, reflète ce même rejet de la la politique gouvernementale. Les 40 % d'abstention bien au dessus de la moyenne nationale est aussi le reflet d'une oppsition radicale au jeu pipé qu'on veut nous faire jouer.
Au delà des meilleurs scores réalisés dans le centre ville et non dans les cités, il ne doit pas faire oublier la finalité qu'a eut cette liste. Des dimanche soir, Salah Amokrane tête de liste annonçait la fusion avec le PS dès 23 h. ce qui veut dire :
- ou qu'ils avaient déjà négocié avant (et dans ce cas dans le dos de leurs militant-es, et qu'ont il s négocié un strapontin à la culture, aux relations avec les entreprises?)
- ou alors qu'en plus ils ne négocient même pas leur présence, leurs revendications (ils n'en ont pas), leurs positions, ce serait donc un soutien inconditionnnel au PS. Leur analyse d'un PS toulousain de gauche ne tient pas la route. Il suffit de demander à toutes celles et ceux qui ont subi physiquement les foudres du PS (son SO, sa police, ses nervis...) : sans papiers, chômeurs et précaires, militants anti SIDA, etc...
: 1/faire ce que le PS ne pouvait pas faire : sa campagne, le PS peut dire merçi à Zebda et leurs copains ex-gauchos...ce ne sera pas la 1ere fois que l'extrême gauche fera campagne pour le PS...
2/ Renforcer l'hégémonie du PS sur la ville alors que les luttes autonomes de ces denrières années (sans-papiers, chômeurs, sida etc..) l'avait mis au plus mal. La campagne aura permis de gagner au camp gouvernemental de la gauche plurielle une bonne part de ce qui restait d'extrême gauche. L'expression "gauche et extrême gauche plurielle", que nous employions depuis déjà deux ans prend ici toute sa dimension.
3/ Très certainement dégoutter de la politique, les gens qui ont put y croire, quand ils vont être confrontés à "la dure réalité gestionnaire" et à ses magouilles d'argent et de pouvoir qu'elle entraîne
4/ Renouveller le petit personnel politique, rallonger les plans de carrière de militant-es essoufflé-es
5/ Sans compter le message passé à la jeunesse issue de l'immigration qui crève dans les quartiers "vous voyez qu'on peut s'en sortir en montant un groupe de rap...." positive man !
6/ Après un coup comme ça l'herbe risque d'avoir du mal à repousser à Toulouse, où une partie du mouvement autonome s'est livré pieds et mains liées au PS, mais nul qu'après les petits fours dans les bars branchés à discuter de la "nécessité du travail chez les RMIstes et du leadership du mvt social à toulouse", les coupes de champagne avec le PS et les entrepreneurs de la région qui ont "donné toute leur confiance a Simon" (PS) risquent de laisser une sacré gueule de bois à ceux et celles qui croient encore que déléguer à ceux qui au gouvernement nous exploitent, notre pouvoir ne nous le confisque pas...
Quand à nous c'est on ne peut plus clair, "on ne veut pas piquer la chemise", on veut bruler le costard, dans l'opposition politique à cette mairie nous étions, dans l'opposition nous resterons, même si la première tache de cette équipe, si elle élue dimanche, sera d'anestésier le mouvement social et politique.
Il n'y a pas de choix possible entre les programmes "pluriel" et "droite". Ils gèrent le même système. C'est cette clique là qu'il faut renverser.
Yann le 15/03/20001
POUR LES MUNICIPALES
Y'a pas d'arrangement !
Pas un franc pour la gauche plurielle !
Quand Jospin dit " à travers les municpales se mesurera la confiance accordée au gouvernement" 02/2001, comment aller voter pour des candidats de la gauche plurielle, qui évitent surtout de porter leur bilan de gouvernement. On rêverait d'arrêter de le dire, mais commment passer sous silence les greve de la faim des sans papiers à Lyon et Montpellier, alors que les expulsions et les emprisonnements de sans-papiers sont monnaie courante, qu'il défend dans le sang et la sueur la forterresse europe, que le gouvernement continue d'emprisonner les usagers de drogues et refuse toute légalisation, que 10 millions de personnes vivent dans la merde malgré les radiations massives de chômeurs, le PAre obligatoire, les 35 h qui ont accentué la précarité et le recours aux contrats bidons, les capitulations incessantes devant tous les lobbyes de l'industrie (alimentaire et agricole au mépris de la santé publique) pharmaceutique alors qu'on pourrait réduire de moitié les morts de SIDA dans le Tiers Monde en "mondialisations" les médicaments, mais Jospin et son équipe défendent bec et ongles le capital, ses filiales pourries, ses branches scieés (Elf et sa colonisation de l'Afrique, son financement des génocides...) ses brevets sur le vivant et son ordre mondial.
Motivé-es...
Certains votent pour des gens aux sentiments sympas sur des petites listes locales. D'autres se présentent comme candidats branchés et "alternatifs" acceptables. Les premiers jouent le jeu truqué du renouvellement d'une élite, les seconds se vendent dès le second tour aux sélectionnés de la finale, et nos emmerdes hexagonales continueront jusqu'aux élections suivantes. Changer de représentants incontrôlables ne fait que perpétuer la loi du plus fort, mme s'ils sont du coin et qu'ils gèrent le quartier.
Cas typiquement toulousain de ces élections locales est illustré par la "liste Motivé-e", composée d'un ensemble de militants associatifs et culturels (notamment des quartiers nord et avec le groupe Zebda). Comme de nombreuses autres listes "différentes" du pays, la motivée a choisi de se rallier à la liste de la majorit parlementaire conduite par Simon, candidat PS...
Monter artificiellement une liste parallèle pour attirer les déçus et les convaincre finalement de voter pour un candidat conventionnel est une manoeuvre électorale classique. Sauf que ce rabattage de proximité a entraîné de nombreux jeunes de quartiers à s'inscrire pour voter, sûrement une première et dernire fois, pour un maire d'ici ou d'ailleurs qui leur mettra de toute manire des flics partout pour rgler leurs problmes.
POLITICIENS
RENDEZ CE QUE VOUS AVEZ VOLE !
Se présenter aux élections municipales n'aurait un sens que si c'était pour remettre en cause la privatisation du service des eaux, des transports, mettre en place une politique de santé publique au service des gens (5/6000 toxicos Tlse ?, combien de séropos, de VHC ?), remettre en cause la politique sécuritaire dans les quartiers, lever la tutelle de Vivendi et de son patron Messier sur la ville, porter les exigences de la jeunesse, créér un revenu Minimum Garanti municipal (ça s'est fait ailleurs), régulariser les sans-papiers (ils vivent ici et sont plus impliqués que certains "nationaux" dans la vie locale et sociale), s'engager pour une rupture avec les maffias locales bouffeuses dĠargent public, mettre en place une gestion démocratique participative. Mais face aux enjeux, certains ont préfré l'alliance dĠintérêts particuliers, qui à part renforcer l'hgmonie du Parti Socialiste et faire avancer leurs carrières nĠapporteront pas grand chose à la population, dont les préoccupations n'ont pas lĠair de beaucoup interresser nos motivé-es.
ABSENCE D ENJEU DANS LES COMMUNES
Ce cas de figure se retrouve en fait dans pas mal d'endroit. Dans les communes rurales, surtout pas d'étiquette politique . Le Tous Ensemble de la gauche plurielle fait là sa pratique, alors que tout les services publics ont été nationalisés et ne demandent qu'a retomber dans le domaine public. Une exigence pourtant pas révolutionnaire, hélas. A croire que la poudre aux yeux balancée par Jospin sur la modernité et la relance a aiguisé les appétits. Toute une frange "ex militante" veut sa part du gâteau, et la gauche plurielle, voire la droite centriste est prête à leur donner des miettes.
Des millions de personnes sont privées de ce droit de vote : les immigré-es. La décence aurait voulu que ce soit rappellé, il n'est pas possible de les laisser sur la route. Mais ça n' a pas beaucoup choqué nos joyeux lurons.
Devant ce détournement de certains espoirs populaires, rappelons-nous que la politique est une chose trop importante pour la laisser entre les mains des politiciens.
Quand à nous cĠest pas motivés, c'est plutôt "y'a pas d'arrangement".
19/03/2001 : LA PATEE POUR LA GAUCHE PLURIELLE
AU POING DU JOUR...
Actualités, coups de gueules,
remises a jour hebdomadaires (07/03/2001)...
A LYON 7 SANS PAPIERS EN GREVE DE LA FAIM 18/03/2001
Du son de l'image...(flash)