Le Squatt Le Clandé évacué par la milice Sarkozienne
Le Squatt Le Clandé réoccupé
27/10/06 : Les flics évacuent à Toulouse le squatt historique Le Clandé. Journée de blocages et de manifs, charge de CRS...puis...
"Le Clandé a été bafoué, Le Clandé a été expulsé, mais
Le Clandé a été libéré. Hier soir (le 27/10/06)sur le coup des 21h, juste après l'AG, 200 et quelques personnes sont
partis en manif. Une fois devant LE Clandé, un coup de
pied audacieux a été envoyé dans la porte. Qui s'est
aussitôt ouverte en grand... A l'intérieur un vigile
et son chien. On ne sait plus lequel des deux a eu le
plus peur. Ils sont sortis sans encombre laissant une
émotion populaire reprendre possession des lieux. Une
belle nike à la Préf, à La Ligue, à la Mairie... Un
moment historique. Un de plus dans cette sacrée
baraque. C'est donc à nouveau ouvert et il faut vite y passer..." Mail reçu à Infosuds le 28/10/06
Liban /Palestine: stop aux massacres et à l'occupation !
Soutien à la résistance palestinienne et libanaise
C'est bien une grève générale reconductible qui peut faire plier le gouvernement. Les négociations sans retrait du CPE ne doivent pas avoir lieu. Elles sont illégitimes. Certains syndicats se voient déjà négocier certains aménagements. Ne les laissons pas nous voler notre mouvement ! Face à un gouvernement qui envoie encore la police arrêter et matraquer les jeunes, quelques mois après le soulèvement des banlieues, qui casse le mouvement à coups de comparution immédiates et de peines de prison, le temps est à l'action et à la solidarité avec une, jeunesse qui relève la tête. Salariés, lycéens, étudiants, chômeurs et retraités, tous en grève générale pour le retrait du CPE et du CNE et l'abrogation de la loi "Egalité des chances". GREVE GENERALE JUSQU'AU RETRAIT TOTAL. Qu'ils l'abrogent et qu'ils s'en aillent !
Contre l'Etat d'urgence et le couvre feu RESISTANCE !
Le temps qui passe
vaincra létat durgence..!
Des semaines déja que le gouvernement a proclamé létat durgence dans les quartiers populaires et que le parlement la prolongé sur 3 mois, tant quà faire !
Des semaines pendant lesquelles une répression trés dure sest abattue sur la partie la plus défavorisée de la jeunesse. Près de 5000 arrestations, des jeunes déférés par centaines devant les tribunaux et condamnés à de lourdes peines de prison, dautres dorigine étrangère expulsés de France, et tout cela dans lindifférence quasi générale.
Des semaines quune loi ressortie directement dune des époques les plus noires et les plus sanglantes de notre honteuse histoire coloniale autorise les pires attaques contre les droits démocratiques les plus fondamentaux (droit dexpression, dorganisation, de manifestation, de circulation, liberté de la presse) dans certains quartiers populaires.
Et parallèlement, exceptés de rares initiatives salutaires isolées, cela aura été de longues semaines marquées à gauche par labscence de réaction, dinaction et de tergiversation, silence à peine troublés par quelques communiqués de protestation.
Une grande partie de la gauche (et pas quau PS loin de là), est bien plus préoccupée par les incendies de voitures et de locaux que par le sort dune jeunesse qui a bien assimilé (on le lui fait assez comprendre à coup dhumiliation, de flics et dexclusion sociale) que ce monde ne lui réservait ni lace ni avenir. La capitulation devant le discours sécuritaire de la droite et de lextrème-droite relayé en boucle par les médias, après avoir permis le 21 avril 2002, permet aujourdhui des attaques contre les droits démocratiques, incroyables il y a peu encore, sans lombre dune riposte à la hauteur.
Et plus globalement, ce sont les capitulations et les renoncements à gauche et notamment des grandes confédérations syndicales qui permettent à un gouvernement qui était aussi discrédité quaffaibli, denchaîner les attaques sociales denvergures, et de casser les luttes les unes après les autres sans grandes réactions, celles-ci sétant retrouvées isolées.
Cest ce qui sest passé au printemps avec la répression du mouvement lycéen : violences policières, arrestations, tribunaux, peines de prison, TIG , du jamais vu dans lhistoire des mouvements lycéens. Pas de réaction ni de soutien massif. Là encore, la gauche bien pensante se retrouve pour stigmatiser " les casseurs "
On envoie le GIPN contre des postiers de Bègles et on vire des militants syndicaux, ce nest pas courant ! Pas de grandes réactions.
Cet automne, ce sont les marins de la SNCM qui sont abandonnés au GIGN et à leur triste sort de privatisés, pendant quen secret, des chefs syndicaux font avec le gouvernement des tractations sur leur dos. Pourtant ils se battaient contre la privatisation, alors que celle dEDF est à lordre du jour.
Tout comme les salariés de la RTM dont la grève est déclarée illégale par la justice, ce qui est une première depuis 1945. Pas de réactions dampleurs.
Les étrangers en général, les sans-papiers en particulier font les frais du consensus politique mis en place après le 11 septembre : rafles massives pour remplir les charters, expulsions de mineurs, double-peine viennent prolonger la liste noire des lois racistes et liberticides, dont la gauche parlementaire a voté une grande partie (LSQ ). Dans tout lhexagone, militants politiques et syndicaux se retrouvent poursuivis, interdits de séjour, emprisonnés grâce à une justice, qui une fois de plus, sest mis aux ordres. Les dernières barrières défendant la liberté dexpression tombent les unes après les autres dans lindifférence, pendant que l'ordre moral et la répression tétanisent la population.
Chaque secteur en lutte se retrouve laissé à son propre sort, à sa défaite inévitable qui sen suit. Il en est ainsi des banlieues. En plus dramatique car encore plus coupées du mouvement social
De renoncement en capitulation, de désertion en collaboration, la presque totalité de la gauche politique, associative et syndicale a laissé sinstaller une situation où une mesure aussi énorme que létat durgence ne suscite au pire que des questionnements au sujet de son efficacité réelle, et au mieux, quelques communiqués indignés. Quand cette loi se retournera contre lensemble du mouvement social, il sera bien tard. Car ce genre de loi, tout comme les campagnes sécuritaires nont jamais dautres buts que de protéger lordre établi, celui des marchandises et du fric. Et la criminalisation des mouvements de contestation a toujours été une arme du pouvoir.
Mais lexplication politique essentielle de labscence de réactions à létat durgence se trouve dans le refus de fait de la part de la presque totalité des organisations de soutenir la révolte des jeunes de banlieues. Ne pas être amenées à devoir les soutenir concrètement et politiquement. Mobiliser de suite dés la proclamation de létat durgence posait forcément la question du soutien aux jeunes. Et comprendre et analyser le malaise des banlieues cest une chose, soutenir des jeunes qui se révoltent sen est une autre, surtout si il y a de la casse. Car il existe en fait un large consensus au sujet de la défense de lordre républicain dans lensemble de la gauche politique et associative (jusquà la gauche de la gauche). On se rappelle les glorieux appels à voter Chirac en 2002. Le manque de mobilisation contre létat durgence est le reflet de ce consensus politique sur lordre républicain.
Plusieurs semaines plus tard quand la révolte était finie et réprimée, pouvaient enfin avoir lieu des appels unitaires à manifester. Le soutien aux jeunes ne se posait plus. Lordre républicain nétait plus en danger. On pouvait protester entre bons démocrates. La liste des organisations signataires de lappel à manifester contre létat durgence à Paris le 15 décembre est impressionnante. Il ny a bien que cela qui soit impressionnant dailleurs.
Mais enfin, devant la mobilisation du temps qui passe, le gouvernement se préparerait à céder. le 21 février prochain, il pourrait proclamer la fin de létat durgence.
En attendant, nous tous qui avons eu la rage devant cette apathie politique face à une agression gravissime, nous qui ne défendons pas lordre républicain car nous ne défendons pas un système social et économique injuste quallons-nous faire ?Infosuds, le 11/12/2005
Etat durgence, les précédents
La loi du 3 avril 1955 sur létat durgence a été adoptée par lassemblée nationale sous le gouvernement dEdgar Faure (Radical Socialiste). Elle a été reprise en mars 1956 dans le cadre des pouvoirs spéciaux accordés au gouvernement de Guy Mollet (SFIO) et appliquée notamment par François Mitterand (ministre de lintérieur en 1956).
Destinée donner au gouvernement tous les pouvoirs pour réprimer le soulèvement de la population en Algérie, cette loi permit lenfermement de 10000 algériens de la métropole dans divers endroits, façon Guantanamo, hors de tout contrôle judiciaire ou démocratique.
Cest dans le contexte de létat durgence que fut interdite toute manifestation en rapport avec les mouvement indépendantiste algérien et que le préfet de Paris, Maurice Papon, ordonna le massacre de plusieurs centaines de personnes lors de la manifestation du 17 octobre 1961 appelée par le FLN..
Avec lirruption sur la scène politique de l' indépendantisme Kanak, la loi de 1955 a été activée une deuxième fois en décembre 1984 pour une durée de 6 mois. François Mitterand était alors président de la République et Laurent Fabius, premier ministre.
La loi
La loi sur létat durgence est instituée " en cas de péril iminent résultant datteintes graves à lordre public " ou en cas dévènements " présentant par leur nature et leur gravité, le caractère de calamité publique " . Concentrant tous les pouvoirs dans les mains de la police, létat durgence écarte tout contrôle à priori dun juge sur de la légalité des décisions prises et exécutées au cours de la période déterminée sur le territoire défini par le préfet. Cette loi a servi tour à tour à mater la rébellion algérienne (1955-1962) et à contenir la rebellion Kanak (1984-1985).
Elle réapparaît aujourdhui dans le cadre des "violences urbaines " que tout le monde sauf De Villiers, Le Pen et Sarkosy saccorde à qualifier d' "insurrection liée aux problèmes sociaux ".
LEtat durgence a été établi par un décret de De Villepin le 2 novembre 2005 pour une durée de 12 jours. Ce décret a été confirmé par la loi du 18 novembre 2005 qui prolonge létat durgence pour 3 mois (jusquen février 2006) .
Dans ses articles 5,8 et 9, la loi sur létat durgence donne au préfet la possibilité d " interdire la circulation des personnes et des véhicules " (couvre feu), " dinterdire le séjour dans tout ou partie du département, à toute personne cherchant à entraver laction des pouvoirs publics ", d " instituer des zones de protection ou de sécurité où le séjour des personnes est réglementé".
Daprès les articles 6, 8 et 11, le préfet peut ordonner lassignation à résidence de " toute personne dont lactivité savère dangereuse " , la fermetures de salles de spectacles, débits de boisson, lieux de réunion Lautorité administrative (la police), peut également procéder à des perquisitions à domicile, y compris de nuit, ainsi que " prendre toutes mesures pour assurer le contrôle de la presse, des publications de toute nature, de la radio et des représentations cinématographiques et théâtrales ".
La définition du périmètre dans lequel la loi est appliquée relève du préfet qui apprécie au jour le jour sil y a lieu dappliquer létat durgence dans un département et sur une zone donnés.
LUnion Sacrée
La loi prorogeant létat durgence pour une durée de 3 mois est votée le 15 novembre à lAssemblée Nationale par 346 voix pour (UMP+UDF), 146 voix contre (PCF+Verts+PS) et 3 abstentions (PS). En apparence, la droite réprime et lopposition soppose .
En apparence seulement : le 15 novembre, Jean Marc Ayrault, président du groupe PS a lassemblée nationale assure " ne pas être hostile au couvre-feu " et Laurent Fabius déclare " Il ne suffit pas de décrèter le couvre-feu, il faut aussi quil y ait sur le terrain les forces de sécurité maîtrisées qui puissent lappliquer ".
Sur la forme, le PS adopte la tactique de lécran de fumée en confondant létat durgence et le couvre-feu pour les mineurs qui résulte dailleurs de la loi Vaillant (PS) dite Loi sur la Sécurité Quotidienne de 2001et qui est mis en place par les maires.
Sur le fond, le PS reste fidèle à son passé (cf " les précédents "). JM Ayrault fait savoir, dès le début des débats à lassemblée, que son groupe, le seul à disposer dun nombre suffisant de députés, refusera de porter la loi du 18 novembre 2005 devant le Conseil Constitutionnel alors que tous les spécialistes de droit constitutionnel, y compris ceux de droite, saccordent à dire que la prorogation de létat durgence aurait été déclarée non conforme à la Constitution parce que les conditions de " péril imminent " ou de " calamité publique " ne sont manifestement pas réunies. La loi est votée le jour même où la Direction Générale de la Police Nationale évoque un retour à la normale. A une petite différence près: le régime policier peut désormais être décrété en tout temps et en tous lieux.Infosuds, le 12/12/2005
A Madrid commencera lundi l'un des plus gros procès politiques de l'histoire européenne de puis 1945
250 militants politiques basques y seront jugés pour délits de militantisme politique. Le gouvernement français collabore à cette procédure voulue par le juge Garzon. Ainsi le porte parole d'Askatasuna, jean-François Lefort est-il sous le coup d'un mandat d'arrêt européen. Trois autres militants politiques, dont une ex députée ont été arrêtés par la police française. Informez vous sur le site de la revue basque ekaitza. Excellent dossier sur le mandat d'arrêt européen et le "Dossier 18/98".
La veritable dette extérieureLettre d'un chef amérindien aux gouvernements européens : remboursez l'or qui a servi à constituer le capital européen ! 04/04
LUNDI 8 MAI, MARCHE DES INDIGENES DE LA REPUBLIQUE
Le 17 janvier 2005, l'Appel intitulé « Nous sommes les indigènes de la république » était rendu public. Il a suscité rapidement le soutien enthousiaste de milliers de personnes pour la plupart issues de l'immigration postcoloniale. Il a suscité également la réprobation virulente de la plupart des composantes de la scène politique, de droite comme de gauche. La raison en est simple : nous sommes passés du rôle d'accusés, constamment suspects de « délinquance », d'« islamisme », d'« antisémitisme », de « sexisme », de « communautarisme » et autres monstruosités liées à nos prétendus atavismes culturels, au rôle d'accusateurs. Nous avons dévoilé l'hypocrisie républicaine qui parle d'égalité et d'universalisme alors qu'elle reproduit la ségrégation et le racisme. Nous avons dévoilé l'hypocrisie d'un certain « anti-racisme » qui, à l'instar des appendices du PS, SOS-Racisme et Ni Putes Ni Soumises, se contente de regretter la permanence de représentations racistes sans contester le système qui les produit et les discriminations sociales, culturelles et politiques qu'elles impliquent. L'Appel a dévoilé ce que la république occulte : le racisme dont sont victimes les populations issues de l'immigration est ancré dans un système social, politique, institutionnel et idéologique, produit de la colonisation, qui perpétue la ségrégation raciale et culturelle en France. Nous avons dit : le colonialisme n'a pas été une parenthèse malencontreuse qui s'est refermée avec les Indépendances ; le postcolonialisme poursuit le colonialisme sous une autre forme vis-à-vis des anciennes colonies, des actuelles possessions françaises et des populations issues de l'immigration. Le premier défi que nous nous étions lancé en publiant l'Appel était d'imposer un débat public sur le rapport entre l'histoire coloniale de la république et les discriminations dont sont l'objet les noirs, les arabes et les musulmans. Ce défi a été relevé. Sur la base de l'Appel, de nombreuses forces se sont regroupées, constituant des collectifs comme autant d'instruments de lutte : militant-e-s des quartiers ou de l'immigration, associations musulmanes, de travailleurs maghrébins, espaces engagés dans la solidarité avec le peuple palestinien, féministes, militant-e-s de gauche, toutes et tous uni-e-s contre le postcolonialisme. Grâce à la Marche des indigènes du 8 mai 2005, à laquelle ont participé plusieurs milliers de personnes, et à de multiples initiatives dans différentes villes de France ; grâce à la lutte contre la loi du 23 février ; grâce surtout à la révolte des quartiers populaires, les questions soulevées dans l'Appel sont aujourd'hui au coeur du débat politique. Désormais, incontournable, la question du postcolonialisme est sujet d'une controverse qui traverse l'ensemble de l'espace politique, médiatique, intellectuel et académique, obligé de se positionner sur les thèses de l'Appel qu'ont confirmé de manière éclatante les événements qui se sont succédés depuis sa publication Un chapelet de lois et de mesures ont été prises, ou sont en voie de l'être, qui aggravent encore plus la situation des populations issues de l'immigration coloniale et postcoloniale tandis que l'offensive raciste, négrophobe et islamophobe prend des proportions alarmantes. Cette offensive s'inscrit dans le cadre d'une attaque sans précédent pour imposer l'ordre sécuritaire et néolibérale dont l'ensemble des couches laborieuses et de la jeunesse sont la cible. Elle s'inscrit aussi dans le contexte de la politique de « guerre des civilisations » et de « recolonisation du monde » que mènent les Etats-Unis relayés notamment par la France. Mais les thèses de l'Appel ont d'abord été confirmées par les luttes de ces derniers mois : la révolte des quartiers populaires, les luttes des sans-papiers, les luttes pour le droit au logement, les mobilisations en France et aux Antilles contre la loi inique du 23 février 2005, qui réaffirme l'« oeuvre positive » de la France coloniale, les mobilisations contre la loi « sur l'égalité des chances ». Ces luttes ont montré également la nécessité pour les populations issues de l'immigration postcoloniale de prendre en charge leur destin, de s'organiser, d'unir leurs énergies pour constituer une force politique autonome. Les sans-papiers, les immigrés parqués dans des foyers insalubres et dangereux, les habitants des quartiers, les jeunes confrontés aux brutalités policières, les ouvriers étrangers « derniers embauchés, premiers licenciés », les personnes issues des Dom Tom, les musulmans interdits de pratiquer leur foi, ont un même adversaire : la politique de ségrégation raciale mise en oeuvre par la république dans la continuité de son passé colonial. Les luttes des populations issues de l'immigration et des quartiers ne pourront imposer le changement que si elles convergent au sein d'une dynamique autonome. Mais, si elle concerne en premier lieu les populations issues de l'immigration, c'est l'ensemble des classes populaires qui est visé aujourd'hui par l'offensive gouvernementale. La « loi sur l'égalité des chances », présentée comme une réponse à la « crise des banlieues », fragilise toute la jeunesse et les travailleurs en même temps qu'elle accroît l'extrême précarité des immigrés et de leurs enfants, français ou non. Les mesures policières, présentées comme une réponse à la « délinquance » des jeunes des « quartiers sensibles », a pour but également de permettre le contrôle social et la répression des classes populaires dans leur ensemble. Depuis des décennies, les politiques de droite comme de gauche, manipulent ce qu'elles appellent le « problème de l'immigration ». La « sécurité » ou le prétendu « danger islamiste » sont devenus les thèmes de prédilection d'une propagande qui vise à briser toute résistance à la politique néo-libérale et conservatrice. La perpétuation des discriminations et du racisme, inscrite dans le système postcolonial, est une arme contre l'ensemble du mouvement social. A toutes les forces progressistes et démocratiques, nous disons ceci : soyez avec nous dans la lutte contre le racisme et les discriminations ! Rejoignez le combat contre le postcolonialisme ! Le 8 mai prochain, sous le signe de Toussaint Louverture, héros de la lutte contre l'esclavage, nous battrons le pavé parisien pour affirmer haut et fort la nécessité d'une lutte autonome des populations issues de l'immigration postcoloniale et notre volonté de trouver les chemins d'un « tous ensemble » anticolonialiste. Toutes et tous à la Marche des Indigènes, le 8 mai prochain à 14h de République à Barbès ! ! ! Pour l'amnistie des révoltés d'octobre-novembre 2005 et des personnes inculpées à la suite des manifestations contre le CPE ! Abrogation de la loi pour l'égalité des chances ! Abrogation des articles colonialistes de la loi du 23 février 2005 ! Non, à la loi sur l'immigration jetable ! Dignité ! Egalité ! Justice ! Le Mouvement des Indigènes de la République
L’UE affame les palestiniens L’Union européenne n’aura pas mis longtemps à s’aligner sur les positions américaines. La communauté vient en effet de suspendre l’aide financière directe versée au gouvernement palestinien (70 millions d’euros sur 500). L’UE a suspendu ses contacts avec le nouveau gouvernement palestinien. Elle doit réévaluer ses sanctions d’ici un mois, si le gouvernement palestinien ne plie pas aux exigences européennes : la reconnaissance d’Israël, l’arrêt de la lutte armée et la reprise à son compte des accords passés avec Israël. Les premiers effets immédiats, qui viennent se rajouter au blocus économique d’Israël envers les territoires palestiniens ; vont se faire ressentir en termes alimentaires pour la population. Les salaires de 144 000 fonctionnaires dépendent eux aussi de cette aide. 2 000 milliards d’euros de marchandises achetées en Europe sont bloquées par les douanes israéliennes.
Ceux qui ne comprennent pas aujourd'hui les causes des émeutes sont amnésiques, aveugles ou les deux. En effet cela fait 30 ans que les banlieues réclament justice. 25 années que des révoltes, des émeutes, des manifestations, des Marches, des réunions publiques, des cris de colère avec des revendications précises ont été formulés.
15 ans déjà que le Ministère de la (...) lireNON AU COUVRE-FEU COLONIAL ! LA REVOLTE NEST PAS UN CRIME ! LES VERITABLES INCENDIAIRES SONT AU POUVOIR ! Les Indigènes de la République 11/05 Brutalité permanente de la police, mépris de la douleur des gens après la mort de deux adolescents, gazage dune mosquée, propos irresponsables des autorités de lÉtat, les provocations dun pouvoir exclusivement préoccupé par les calculs politiciens et les échéances électorales ont mis le feu aux poudres, et servi de détonateurs à la révolte longuement rentrée de la jeunesse indigène ou indigénisée des quartiers populaires. On parle désormais denvoyer la troupe pour mater cette révolte. On ne lenvisage, dans une logique de guerre civile, que pour parler de sa répression (lire)Une bonne revue de presse d'indymedia lille...ou toulouse sur les émeutes niceETAT D'URGENCE LA REPRESSION S'ABAT : 3 mois ferme pour avoir montré ses fesses aux CRS à Toulouse lors d'une manif contre l'état d'urgence 15/11/05
PAS DE JUSTICE PAS DE PAIX !Pour mémoire et les effarouchées qui découvrent l'explosion des cités...Il y a 7 ans, à Toulouse, un flic tuait Habib...DOSSIER D'INFOSUDS FAIT EN 2001 (01)